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Dernière mise à jour le

11

June

2025

💡 En résumé

  • Pourquoi devenir freelance en 2025 : marché dynamique, liberté, fiscalité simplifiée.
  • Statut : auto-entrepreneur, entreprise individuelle ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée selon votre projet.
  • Les démarches pour devenir freelance : business plan, choix du régime, immatriculation, couverture sociale.
  • Aides France Travail : ACRE, ARCE, maintien ARE, prêt d’honneur, etc.
  • Trouver ses premiers clients : réseau, portfolio en ligne, plateformes, prospection directe.
  • Alternative portage salarial : sécurité du salarié, autonomie du freelance.
  • Points de vigilance : protection sociale, TVA, chiffre d’affaires plafonds, assurance RC pro.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons que le statut de freelance est ouvert à toute personne prête à démarrer une activité de freelance et à gérer, seule, ses prestations, ses clients et ses obligations. Cet article compile les dernières données légales (plafonds 2025, Code du travail, Ord. 2015-380) et répond aux questions avant de vous lancer, que vous soyez développeur, graphiste freelance, rédacteur ou en pleine reconversion vers le freelance informatique.

Qu’est-ce qu’un freelance ?

Qu’est-ce qu’un freelance ? Techniquement, freelance n’est pas un statut juridique. Le terme désigne une personne qui vend une prestation de services à des entreprises ou des particuliers sans lien de subordination. En d’autres termes, freelance est un travailleur indépendant qui choisit librement ses missions et ses tarifs.

Le terme « freelance » recouvre ainsi des réalités très diverses : on peut exercer en indépendant comme développeur web, traducteur, consultant ou encore graphiste. Ce modèle se distingue du salariat classique : pas de hiérarchie, mais la nécessité de facturer, déclarer la TVA le cas échéant et assumer tous les aspects d’une activité professionnelle autonome.

Pourquoi devenir freelance en 2025 ?

Se demander pourquoi devenir freelance revient à analyser le marché : selon l’INSEE, 1 travailleur sur 10 exerce déjà en freelancing. En 2025, les entreprises recherchent agilité et expertise ponctuelle , devenir freelance permet de répondre à cette demande tout en profitant d’une fiscalité allégée pour les micro-BNC/BIC.

Ensuite, freelance offre une grande liberté d’organisation : gérer son agenda, choisir ses clients et articuler vie privée et missions. Ce mode de vie attire de plus en plus de salariés en quête de sens. Toutefois, rappelons que freelance doit avoir un filet de sécurité financier, car la protection chômage reste limitée (sauf via portage salarial ou assurance privée).

Peut-on devenir freelance sans expérience ?

Oui, il est possible de devenir indépendant même en début de carrière. Lancer en freelance sans expérience exige néanmoins une stratégie : formation continue, mentors, portfolio en ligne transparent sur votre expérience professionnelle (même académique) et tarification progressive.

Le concept de freelance sans expérience séduit les jeunes diplômés qui n’ont pas trouvé de contrat de travail classique : en s’inscrivant comme auto-entrepreneur, ils testent leur offre tout en bénéficiant de la franchise de TVA jusqu’à 39 100 € de chiffre d’affaires pour les prestations de services en 2025.

Les démarches pour devenir freelance : mode d’emploi

Les démarches pour devenir indépendant se structurent ainsi :

Étape 1 : étude de marché et business plan. Avant tout, mesurez la concurrence, définissez votre valeur ajoutée et chiffrez vos besoins. Cette phase « avant de se lancer » vous aidera à fixer des honoraires réalistes.

Étape 2 : choix du statut. Nous détaillons plus loin pourquoi préférer entreprise individuelle, auto-entrepreneur ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée. C’est la clé pour devenir micro-entrepreneur ou opter pour l’IS si vos marges explosent.

Étape 3 : immatriculation sur le guichet unique INPI. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2023, toutes les formalités passent par formalites.entreprises.gouv.fr. Le site guide vos les démarches : dépôt d’un justificatif d’adresse, déclaration d’activité, choix du régime de TVA.

Étape 4 : affiliation sociale. Dès validation, l’URSSAF transmet votre dossier aux organismes sociaux comme un salarié : Assurance-Maladie, retraite de base CNAV et complémentaire.

Étape 5 : ouverture d’un compte professionnel et signature d’une RC pro. La banque (par exemple Sogexia) facilitera la gestion des factures au client du freelance.

Cette feuille de route illustre combien devenir travailleur indépendant réclame rigueur, mais aussi l’accompagnement de France Travail, nouvelle appellation de Pôle emploi depuis 2024. France Travail propose ateliers et simulateurs pour sécuriser votre transition.

Comment choisir son statut juridique ?

Comment choisir entre micro-entreprise, entreprise individuelle et EURL ? Tout dépend de votre prévisionnel. Pour un chiffre d’affaires prévisible inférieur à 77 700 € (services) ou 188 700 € (vente), l’auto-entrepreneur garde un impôt libératoire et une compta minimaliste.

L’entreprise individuelle protège votre résidence principale et sépare patrimoine personnel et professionnel. Elle demeure le choix phare pour ceux qui veulent une déductibilité maximum des frais (logiciels, coworking).

Si vous envisagez d’employer demain, l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée reste pertinente : capital social libre, option IS possible, crédibilité bancaire accrue. Notez que le régime réel simplifié ou normal de TVA s’impose au-delà des plafonds.

Trouver ses premiers clients en freelance

Pour décrocher vos premiers clients en freelance, misez sur quatre leviers :

  • Réseau : anciens collègues, associations professionnelles, LinkedIn.
  • Portfolio en ligne : montrez vos réalisations de graphiste freelance ou de développeur.
  • Plateformes : Malt, Crème de la Crème, Codeur. Elles prennent une commission mais rassurent l’acheteur.
  • Prospection directe : e-mails personnalisés et blog optimisé seo – d’où l’intérêt d’insérer régulièrement l’expression devenir freelance dans vos contenus.


La répétition crée la confiance. Ainsi, même un salarié en poste peut lancer une activité freelance en parallèle de son emploi, grâce à la clause de cumul, sous réserve de loyauté et d’absence de clause d’exclusivité.

Cumuler freelance et contrat de travail : mode d’emploi

Travailler en freelance tant que salarié est parfaitement envisageable , c’est même l’une des démarches pour devenir freelance les plus fréquentes chez les actifs en quête de transition douce. Le principe est simple : le freelance peut exercer une activité de freelance à titre accessoire dès lors que son contrat de travail n’en fait pas obstacle.

1. Vérifier les clauses contractuelles
L’article L.1121-1 du Code du travail autorise la liberté d’exercer une autre activité, sauf restriction justifiée et proportionnée. Avant de démarrer votre micro-entreprise, relisez votre contrat :

  • Clause d’exclusivité : elle interdit tout emploi extérieur. Si elle existe, négociez-en la levée ou une dérogation écrite.
  • Clause de non-concurrence : elle ne s’applique qu’après la rupture du contrat, mais la Cour de cassation (soc., 10 juin 2020, n° 18-20.187) rappelle qu’une concurrence déloyale pendant le contrat reste fautive. Assurez-vous donc que l’activité en freelance que celle salariée ne vise pas la même clientèle ou le même créneau.


2. Respecter le devoir de loyauté

Même sans clause d’exclusivité, le salarié reste tenu de ne pas nuire à l’entreprise : informer l’employeur de la création de sa structure, éviter l’usage des moyens de l’entreprise, honorer ses horaires. En résumé, le freelance doit rester transparent et séparer strictement ses agendas.

3. Obligations sociales et fiscales
Côté administration, rien ne change : l’employeur continue de déclarer les cotisations auprès de l’Urssaf, tandis que le travailleur indépendant déclare celles de son activité freelance via son espace en ligne. Veillez à anticiper l’impact sur le chiffre d’affaires : au-delà de 39 100 € (prestations de services, seuil 2025), la franchise de TVA disparaît.

À retenir : cumuler salariat et indépendance vous permet de lancer en freelance sans perdre la stabilité financière d’un salaire fixe, mais implique une vigilance juridique permanente. Avant de vous lancer, consultez éventuellement un avocat spécialisé pour sécuriser vos contrats.

Quitter un CDI ou un CDD pour devenir freelance

Vous souhaitez désormais lancer en freelance à temps plein ? Plusieurs options existent pour rompre un contrat de travail en bonne et due forme tout en optimisant vos droits auprès de France Travail.

Rupture conventionnelle ou démission ?

Pour un CDI, la rupture conventionnelle (art. L.1237-11 à L.1237-16 C. trav.) reste la voie royale : vous négociez la date de sortie, percevez une indemnité spécifique et conservez vos allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE). La démission reste possible, mais elle ouvre des droits limités , seules les démissions dites « pour reconversion professionnelle » (art. L.5422-1-1) permettent l’ARE après validation par une commission paritaire.

Fin ou rupture anticipée du CDD

En CDD, vous devez en principe attendre l’échéance. Une rupture anticipée n’est permise que pour faute grave, force majeure ou accord des parties (art. L.1243-1). Si vous patientez jusqu’au terme, vous touchez la prime de précarité (10 %) et accédez plus facilement à l’ARE, utile pour financer vos premiers mois de freelancing.

Licenciement économique ou plan de départ volontaire

Lorsque l’entreprise propose un plan de départ ou vous licencie pour motif économique, vous bénéficiez d’un accompagnement renforcé : Contrat de Sécurisation Professionnelle (CSP), financement de formations et, surtout, droits chômage maximisés pour devenir freelance dans de bonnes conditions.

Activer les aides à la création

Les modalités de rupture influencent l’accès aux dispositifs :

  • ARCE : versement de 45 % du reliquat ARE, réservé aux créateurs d’entreprise indemnisés.
  • Maintien ARE : allocations mensuelles partiellement maintenues tant que l’activité professionnelle ne dépasse pas un certain revenu.
  • ACRE : exonération de 50 % des cotisations la première année, accessible à tous les créateurs, quels que soient le motif de sortie et le statut choisi (micro-entreprise, entreprise individuelle, portage salarial).


En pratique
: réfléchissez avant de devenir freelance au mode de rupture le plus avantageux. Un prévisionnel solide et un rendez-vous avec votre conseiller France Travail maximiseront vos chances d’obtenir l’ARCE ou le maintien ARE, deux leviers financiers clés pour comment réussir votre envol.

Portage salarial : l’alternative sécurisée

Le portage salarial associe trois acteurs : le consultant, le client et l’entreprise de portage salarial. Concrètement, la société de portage salarial signe un contrat de travail en CDI ou CDD avec l’indépendant et refacture la mission. L’indépendant bénéficie alors de la couverture chômage ACOSS et de la retraite complémentaire AGIRC-ARRCO, sociaux comme un salarié classique, tout en gardant la liberté tant que freelance de négocier son TJM.

Cette option séduit ceux qui redoutent la gestion : la société de portage prend environ 7 % de commission, émet les bulletins de paie et reverse la TVA. Une solution hybride pour freelance grâce à laquelle on cumule autonomie et sécurité.

Régime fiscal et social du travailleur indépendant

TVA et options

Tant que vos recettes annuelles restent sous 39 100 € (services) ou 104 500 € (commerce), vous profitez de la franchise en base : vos factures portent la mention « TVA non applicable, art. 293 B ». Dès le seuil dépassé, vous basculez de plein droit vers le régime réel simplifié : deux acomptes semestriels puis la CA12 de régularisation. Au-delà de 818 000 € ou si plus de 15 000 € de taxe sont dus, l’administration impose le régime réel normal et sa déclaration mensuelle CA3.

Impôt sur le revenu ou IS

En micro-BNC/BIC, vous pouvez opter pour le prélèvement libératoire (1 % ou 1,7 %) tant que votre revenu fiscal de référence reste sous 27 478 € par part : c’est la simplicité pour démarrer une activité. Lorsque vos frais deviennent significatifs, le régime réel vous permet de déduire amortissements, coworking et sous-traitance. Les structures à l’IS (SASU ou EURL) profitent d’un taux à 15 % sur les 42 500 € premiers euros de bénéfice puis 25 %, utile pour lisser les pics et préparer des investissements.

Cotisations sociales et ACRE

Tout travailleur indépendant dépend du régime général. Pour un micro-entrepreneur en prestation, comptez environ 22 % du CA. L’ACRE réduit ce pourcentage de moitié la première année, un coup de pouce crucial quand vous souhaitez devenir freelance. Hors micro-régime, la base se calcule sur le revenu , le ratio se situe entre 35 % et 45 %.

Portage salarial

Le portage salarial mixe sécurité et liberté : l’entreprise de portage salarial signe un CDI ou CDD et reverse un salaire net après cotisations équivalentes à celles d’un salarié. La société de portage facture le client et prélève des frais de gestion (environ 7 %), un compromis pertinent si vous craignez les formalités ou voulez garder vos droits chômage.

Cotisation foncière des entreprises

Exonérée la première année civile, la CFE s’applique dès l’année suivante, calculée selon la base minimale de la commune. Même en télétravail, la CFE est due , intégrez-la à votre prévisionnel pour éviter la surprise de décembre.

Protection sociale et retraite

Depuis 2020, l’Assurance Maladie gère vos soins, l’URSSAF vos appels de cotisations et la CIPAV ou la CNAV vos droits retraite. Pour la retraite complémentaire, chaque point compte , alimentez votre rémunération afin de valider vos trimestres et, si besoin, ouvrez un contrat Madelin.

Avantages et inconvénients de travailler en freelance

Parlons transparence :

Avantages : autonomie totale, choix des missions, potentiel de revenus illimité, géographie flexible, possibilité de devenir entrepreneur plus tard.

Inconvénients de travailler en freelance : revenus irréguliers, gestion administrative chronophage, absence de congés payés automatiques, couverture sociale minimale hors portage salarial. Certains jugent même difficile de devenir freelance tant la discipline et le réseautage sont cruciaux.

Comment réussir et faire évoluer son activité freelance

Comment réussir ? Trois piliers : montée en compétences, diversification et fidélisation. Suivre des MOOC, obtenir des certifs Cloud ou UX, c’est gage de valeur ajoutée. Ensuite, varier les sources de revenu : formation, affiliation, produits numériques.

Enfin, la satisfaction client : livrer à l’heure, formaliser les CGV, tenir un CRM. C’est la meilleure publicité : un freelance travaille plus sur recommandation que sur Google Ads. Ainsi, entre le freelance débutant et l’expert, la différence se joue sur la rigueur et la relation humaine.

À retenir

  • La formule devenir freelance revient à créer son emploi : identité juridique, fiscalité et prospection sont indissociables.
  • Choisissez votre statut selon vos prévisions de chiffre d’affaires et votre tolérance administrative.
  • Le portage salarial constitue un filet de sécurité pour tester le marché sans perdre ses droits chômage.
  • Actualisez vos compétences et soignez la relation client , la confiance est le moteur des missions en freelance récurrentes.
  • Enfin, gardez en tête que le statut de freelance évolue : surveillez les plafonds, réformes et aides de France Travail pour rester conforme.

Vos questions fréquentes sur comment démarrer son activité de freelance

Peut-on cumuler chômage et freelance ?

Oui, à condition de déclarer vos revenus auprès de France Travail et sous réserve de ne pas dépasser 60 % du solde de vos droits ARE.

Comment trouver ses missions en freelance ?

Misez sur le réseau, les plateformes spécialisées et le marketing de contenu. Les « clients en freelance » arrivent souvent par recommandation après un premier projet réussi.

Comment devenir freelance rapidement ?

Réalisez un business plan simplifié, choisissez le régime micro-entreprise, immatriculez-vous sur le guichet unique. Votre SIRET tombe sous 48 h.

Peut-on cumuler CDI et activité de freelance ?

Oui, à condition que votre contrat de travail ne contienne pas de clause d’exclusivité et que vous respectiez votre devoir de loyauté tant que salarié.

Faut-il un diplôme pour devenir community manager freelance ?

Aucun diplôme n’est légalement requis. Toutefois, une certification ou un portfolio probant rassurent les clients.

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