Etude Sogexia-Odoxa sur les frais bancaires : 70 % des foyers modestes n’arrivent plus à boucler leur budget  

Fruit du « Baromètre Sogexia-Odoxa 2025 », mené en ligne du 26 mars au 3 avril 2025 auprès de 2 010 adultes représentatifs, l’étude dresse un état des lieux sans fard de la précarité bancaire en France.

Un contexte économique toujours sous tension

Après une inflation passée de 4,9 % en 2023 à 2,0 % en 2024, la croissance reste atone et le pouvoir d’achat stagne. Dans ce climat, le moindre euro compte : pourtant, quatre Français sur dix déclarent avoir eu du mal à couvrir leurs dépenses essentielles ces derniers mois, et cette proportion grimpe à sept sur dix quand les revenus mensuels ne dépassent pas 1 500 €. Le phénomène ne s’arrête plus aux très bas salaires : 59 % des inscrits à France Travail et plus d’un tiers des personnes gagnant au-delà du SMIC ressentent la même pression financière.

Frais bancaires : catalyseur de la « double peine »

Pour les ménages précaires, les charges fixes ne laissent déjà que peu de marge. Les frais bancaires viennent amplifier la difficulté : 57 % des foyers modestes pointent des commissions ou abonnements trop élevés, 42 % disent avoir payé des agios qui ont creusé leur découvert, 37 % rapportent des incidents de paiement et 21 % ont même rencontré des obstacles à l’ouverture d’un compte.

« Les résultats de cette étude confirment un constat que nous partageons depuis plusieurs années : une part significative de la population reste exclue de services bancaires adaptés à ses besoins », souligne Benjamin Bianchet, CRO Sogexia & ex DG de Leetchi. « Cette situation appelle une réponse structurelle et durable. Chez Sogexia, nous sommes convaincus que l’accès aux services financiers essentiels doit être reconnu comme un droit. C’est pourquoi nous avons conçu un modèle fondé sur la simplicité, la transparence et l’accessibilité, sans conditions de revenus. »

Le fossé de confiance se creuse

L’étude confirme une défiance persistante : 72 % des sondés estiment que les banques n’affichent aucun engagement clair envers les revenus modestes, et 78 % jugent qu’elles prennent mal en compte les besoins des salariés payés au SMIC ou moins. Dans le détail, 62 % reconnaissent un service client accessible, 59 % trouvent les services fiables, mais seuls 48 % jugent les explications compréhensibles, 43 % voient de la transparence tarifaire et à peine 28 % perçoivent un engagement véritable en faveur des plus fragiles. « La précarité financière touche un large spectre de la population », rappelle Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa, pointant « la double peine » que représentent revenus contraints et frais élevés.

Le paradoxe de la banque numérique

Alors que les innovations technologiques s’enchaînent – ouverture de compte en ligne, agrégateurs de dépenses – l’étude souligne un décalage : la digitalisation rapide du secteur ne s’accompagne pas toujours d’une meilleure adaptation aux réalités sociales des publics fragiles. Autrement dit, performance technologique et justice sociale ne progressent pas main dans la main.

Trois réflexes pour reprendre la main sur son budget

D’abord, comparer régulièrement les grilles tarifaires : elles varient fortement selon les établissements, et quelques minutes de veille peuvent peser des dizaines d’euros sur l’année. Ensuite, activer des alertes de solde pour être averti avant le découvert ; de nombreuses applications, gratuites, le proposent. Enfin, privilégier un compte sans conditions de revenus et à tarification claire, afin de supprimer frais de tenue, commissions d’intervention et agios surprises. Ces trois leviers, simples, redonnent immédiatement de la visibilité aux budgets les plus serrés.

Ce que propose Sogexia

Adoptée par plus de 650 000 utilisateurs particuliers et professionnels depuis sa création en 2010, Sogexia mise sur la transparence à l’usage : pas de frais de tenue de compte, une ouverture 100 % en ligne et un service client basé en France.

Conclusion

Entre pression inflationniste et frais bancaires perçus comme excessifs, le pouvoir d’achat des foyers modestes vacille. Tant que les établissements ne conjugueront pas transparence tarifaire et engagement social, la défiance persistera. Les alternatives, comme Sogexia, axées sur la clarté et l’accessibilité prouvent pourtant qu’un autre modèle est possible et attendu.

Méthodologie de l’enquête Sogexia / Odoxa

Enquête réalisée par Internet entre le 26 mars et le 3 avril 2025 auprès de 2 010 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé, après stratification par région et catégorie d’agglomération. La marge d’erreur est de +/- 2,2 points au seuil de confiance de 95 %.